Chengdu 成都

« 少不入川  » shao bu ru chuan. C’est un proverbe chinois qui dit que lorsque qu’une personne est jeune elle ne devrait pas aller dans le Sichuan. En effet, elle ne voudra pas partir. Et je vous le promet, c’est totalement vrai, j’ai même failli y rester ! Cette région a un pouvoir d’attraction absolument extraordinaire. Sa capitale Chengdu a prés de 14 million d’habitants en ville et en périphérie. Chengdu a été mon vrai coup de cœur. C’est une ville extraordinaire. On comprend pourquoi elle est jumelée avec Montpellier, elle a un petit côté méridional. Chengdu est une très jolie ville avec quelques audaces au point de vue architectural. Il est très agréable de s’y balader le long du fleuve et ainsi partir à l’aventure.

De Nanjing il y a deux option pour se rendre à Chengdu, 2h45 d’avion ou 12h50 de train (et ça c’est la version rapide sinon c’est 34 heures). J’ai choisi le train. Un train qui traverse littéralement la Chine. Une fois arrivée à Chengdu assez fatiguée je me suis rendue à l’auberge de jeunesse, encore un coup de cœur ! Ce séjour a vraiment été une aventure exceptionnelle avec Leshan, Dujianyan, les pandas… la ville en elle même est dynamique et vraiment agréable. Au centre de Chengdu comme dans d’autre villes en Chine on trouve une grande place avec Mao et son regard impénétrable qui admire ce qu’il a créé.

Le métro est assez drôle avec ses tickets pandas (plutôt cool quand même !) bien que pas très important. Ils sont entrain de le développer.

J’ai pu voir le plus grand bâtiment du monde en volume, le Global Center, 100 mètres de haut, 500 mètres de long et 400 mètres de large. Que faire de tant d’espace ? Un parc aquatique, un cinéma, un musée, une patinoire, plusieurs hôtels et bien sur tout les magasins possibles. Mais c’était incroyablement vide comme beaucoup de centre commerciaux en Chine (ou bien je tombe mal à chaque fois). Mais ça reste un bâtiment impressionnant.

En bref, une semaine de folie et une ville de folie. Plein de rencontres et d’ambiances avec les chinois à l’auberge. Si vous avez l’occasion, allez y, mais attention, vous risquez de ne pas vouloir en partir.

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